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DIA △ the wretchedness inside

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DIA △ the wretchedness inside Mer 4 Avr - 23:10

   
Arcadia Sybile Aengus
burn yourself into me, and leave my body charred
nyah
ft. robin soloviev - fisheye placebo
Elle répond au nom de Arcadia Sybile Aengus, plus souvent à Dia, et ça fait 24 ans que du sang irlandais coule dans ses veines. Plus personnellement, elle est désintéressée et célibataire, et quelque chose qui la caractérise bien est son perpétuel air vide ou en colère. Sinon, dans la vie, elle passe la majorité de son temps à subsister avec des jobs alimentaires, ou faire la coursière.

S I N N E R

Elle toise, elle regarde, elle observe de ses grands yeux émeraude. Elle ne dit rien, n’interagit pas, se contente d'être juge d'une réalité dont elle est détachée. Dia n'écoute pas, elle ne cherche pas à comprendre ; elle ne cherche rien à observer la vie des autres ainsi, elle se plaît à être passive, un fantôme parmi les hommes.
Et ça lui va bien.
Ses longs cheveux roux, ses yeux si intensément verts, son regard fermé et agressif ; elle se fond étrangement dans la masse, cependant. Elle parle peu, se déplace silencieusement, disparaît et apparaît comme un brouillard matinal auquel personne ne fait attention. Comme si elle était une illusion, qu'elle n'existait pas. Mais Dia se plaît dans les ombres.
Elle n'aime pas parler, interagir - du moins elle s'y force tout de même, car elle sait que quelqu'un d'isolé qui ne vit pas en communauté ne peut que mal finir. Mais jamais elle ne s'ouvrira, les murs autour de son cœur sont trop hauts, trop épais, si bien qu'elle même a beaucoup de difficulté à les gravir. Dia a un peu abandonné le combat, sûrement trop tôt, et se laisse juste porter par le peu d'émotions qui ressort encore sans vraiment réussir à les comprendre.
Mais peu importe. Elle ne veut pas trop réfléchir.
Réfléchir lui fait peur. Quand elle pense, elle réalise sa solitude, son manque et tout ce qui ne va pas chez elle. Elle est une personne atypique et détachée, froide, dure certes ; elle n'est pas absente ou horrible pour autant. A l'intérieur elle bouillonne, ressassant sans cesse le passé, les souvenirs, des choses plus belles que ce qu'elle a sous les yeux maintenant. Des temps où elle était moins seule, plus épanouie, et où elle sentait qu'un jour peut être les choses pourraient s'arranger et empester le bonheur.
Elle est délicate, et un rien pourrait la briser. Son apparence froide ne laisse pas paraître ce côté de sa personnalité, et elle a finit par se convaincre qu'elle ne sait plus exprimer sa délicatesse de toute façon. Dia n'est pas indifférente, elle est même assez empathique, elle ne sait juste pas faire autre chose qu'observer et assimiler ; c'est sans doute égoïste, d'écouter sans ne rien faire, de s'effacer juste quand on en a besoin. Elle se plaît à être l'oreille de quelqu'un, l'épaule à qui pleurer, sans rien besoin de plus - elle ne saurait donner plus de toute façon.

Elle a peur du regard, du sien, des autres. Elle a vu des choses qu'elle n'aurait pas du voir, elle voit en elle des horreurs, et ne veut pas que les autres voient ses erreurs. Dia ne regarde jamais en face, dans les yeux. Elle fuit sans cesse. Elle se dérobe soit en s'écrasant, soit en vous écrasant. Elle ne sait plus trop comment elle doit se comporter envers autrui, mais essaye tout de même de s'améliorer.
Elle peut être douce, si douce, qu'on ne dirait pas qu'il s'agit de Dia. Elle n'est pas une brute à la base pour autant ; ce n'est pas un ange, et elle sait être horrible ; mais ce n'est pas un démon.
Elle pense être horrible, mais elle a encore un peu de pureté et d'innocence à l'intérieur. Une pâleur frêle dans son cœur, qui crie au bonheur, et qui a peur de tout le reste.

Si fragile, si brisable, qu'elle en devient dure et intouchable.
Comme un diamant.


La lumière entre les rideaux, la sensation chaude du soleil sur sa peau, ses yeux aveuglés par tant de bonheur - elle aimerait retourner dormir, mais en même temps, elle est heureuse de s'être réveillée dans ce lit, contre la personne qui lui est la plus chère.
Des années sa vie a été ainsi, remplie de papillons dans on ventre et d'une compagnie des plus belles, pleine de l'espoir de pouvoir un jour panser ses plaies. Dia se plaisait à se dire qu'elle était spéciale, qu'elle avait de la chance d'être aimée ainsi, et que la vie ne lui accorderait pas une autre chance de la sorte. Elle n'avait pas été choisie par le plus beau des hommes, ni le meilleur, ni celui qui la sauverait de tous les problèmes dont elle pourrait souffrir : ce n'était qu'un misérable comme elle, aux ailes cassées, si pur et si charmant avec son sourire en coin, il était si cassé qu'elle-même voulait le raviver.
Peut être que c'était improbable, mais ça marchait. Elle avait espoir d'aller plus loin, au delà de son passé, au delà des douleurs.

Dia ne se rappelait plus de grand chose, et pensait que c'était mieux ainsi. A vrai dire, il n'y avait pas beaucoup à se rappeler, c'était sans doute pour ça que sa mémoire lui faisait défaut tant de fois ; elle se rappelait de sa mère, parfois, et de son père dont elle ne se rappelait rien de bon.
Son enfance, son adolescence, il n'y avait rien de bien spécial qui lui revenait en tête à part le sentiment de n'avoir de place nulle part et un vide oppressant dans sa poitrine. Dia n'a jamais vécu d'évènement particulièrement marquant - mis à part des conflits familiaux -, pas d'amitiés notables, pas d'amours notables, pas de problème de santé physique ou mentale - rien. Elle était persuadée que rien ne lui arrivait pour une raison ; qu'elle était trop insignifiante et inutile à ce monde pour que même le malheur daigne lui tomber dessus.
On ne lui a pas appris l'amour, on ne lui a pas appris la confiance dans les autres. On ne lui a appris que les relations froides et distantes, la critique, et le feu de la colère. Arcadia n'est sûrement même pas faite pour faire partie de la société, et restera sûrement de coté toute sa vie socialement. Ses parents se sont séparés quand elle était très jeune, et le seul souvenir qu'il lui reste d'eux ensemble est sans doute le jour où ils se sont séparés. Tout ce qui vient ensuite est principalement des souvenirs de sa mère, distante et détachée, et de son père, à moitié fou. Dia ne se rappelle pas vraiment comment ils en sont arrivés là, autant l'un que l'autre, et ne sait pas trop comment elle aurait du grandir avec de tels parents.
Éventuellement, Dia grandit seule ; sans l'appui de sa mère, sans la présence de son père qu'elle voyait de moins en moins, et qui finit dans un asile. Une vie sans rien de spécial, voir sans rien du tout, morne, monotone - un vide qui perçait sa poitrine de jour en jour. Elle se sentait de plus en plus  mal, et ne comprenait pas pourquoi. Elle n'avait pas de raison de se sentir ainsi, vide de tout intérêt, de tout talent, incapable d'avancer. Mais dans l'autre sens, elle n'avait pas de raison de ne pas se sentir ainsi pour autant.

Elle ne comprenait pas, et se sentait plus irritée par le manque de logique de ce sentiment de malheur plus que par le sentiment lui-même. Il n'y avait pas de solution, ni de cure à ce qui n'avait pas l'air d'être un vrai problème. De ce sentiment si illogique naquit une idée encore plus illogique : transformer ce problème en vrai problème.
" Je ne sais pas pourquoi je souffre, alors je vais me faire souffrir pour trouver une raison logique. "
Les couteaux, l'alcool, la cigarette, la drogue. Dia a essayé beaucoup de choses. Au début, ça l'aidait. Puis c'est ça qui a provoqué le reste de ses problèmes. Souffrir la faisait extérioriser, souffrir la rendait plus vivante. Puis souffrir ne fit plus que l'entraîner dans un cercle vicieux de douleurs plus grandes encore.

Pendant un temps, elle se plaisait à trainer dans la rue avec les gens louches de milieux questionnables, leur rendant des services après avoir gagné leur confiance ; tout ça pour l'adrénaline, ou pour avoir une utilité, car nulle par ailleurs on ne la voulait. On la tira rapidement dans les activités frauduleuses, et certes c'était entièrement sa faute - elle n'avait qu'à ne pas s'y frotter - mais elle n'était pas prête à l'assumer devant sa mère, qui ne lui montrait malgré ceci encore aucun intérêt. Rebutée, toujours négligée et maintenant le nez dans des problèmes qu'elle s'était elle-même causés, Dia tournait en rond.
Mais c'était sans compter sur lui, l'air misérable, qu'elle avait traîné jusqu'aux pieds du chef alors qu'il s'attirait des ennuis. Qu'elle allait. Si saoul, si fatigué après s'être battu de tous les côtés, ils s'étaient arrêtés et il s'était endormi, à l'abri d'un local abandonné. Dia avait attendu, longtemps, qu'il se réveille pour accomplir sa mission et rentrer chez elle - mais il dormait paisiblement, et quand elle vit la marque dans sa nuque et qu'il se réveilla, ils ne partirent pas d'aussi tôt. Ils ne partirent jamais.

Qu'est ce qu'elle était heureuse, Dia, de rire et de se battre avec quelqu'un qui la comprenait. De s'engueuler vraiment, de pleurer pour de vrai, de se faire mal à deux et de se soigner après. Elle avait l'impression d'apprendre à vivre, et de pouvoir l'apprécier. Ils n'étaient que des amis au début, de très proches amis, qui s'échangeaient des choses qu'ils ne pouvaient pas partager avec les autres - le groupe, leurs ennemis, leurs amis, leurs familles ; mais ça lui suffisait, c'était déjà si beau.
Mais bien sûr, tout devint plus beau quand ils se rapprochèrent encore plus, de jumeaux à âmes sœurs, inséparables jusqu'au bout. Elle se rappelle encore de ses cheveux doux et charbonneux, de son regard à moitié éteint mais persistant, de sa voix quand il prononçait le prénom "Arcadia" - il était le seul à encore l'appeler comme ça. La douleur toute effacée, l'espoir renouvelé, l'envie d'avancer vers quelque chose de plus beau encore. De vivre tous les deux comme les deux derniers sur terre.


La lumière entre les rideaux, la sensation chaude du soleil sur sa peau, ses yeux aveuglés par tant de bonheur - elle aurait aimé continuer à dormir, sans se rendre compte qu'il n'était plus là, et que personne ne sonnait depuis vingt minutes à leur porte. Elle aurait aimé ne pas rencontrer ce jour fatidique. Un inconnu paniqué, haletant dans l'entrée, hésitant entre s'approcher et garder ses distances. Dia ne comprenait pas, elle dormait encore à moitié, et ne fit pas le lien tout de suite - elle ne voulait pas le faire.
Il était mort.
Il avait retrouvé la vie dans le corps d'un autre, pour la seconde fois.

Le charme était brisé, et les morceaux n'avaient pas l'air de vouloir recoller. Ils avaient pourtant retrouvé son corps, tabassé dans une ruelle, couvert de bleus et entouré d'une marre de sang. Merveilleuse sépulture. Elle s'était convaincue qu'il était toujours le même, dans son cœur, et sûrement il l'était - mais il n'était plus que lui. Deux dans son corps, un corps qui n'était pas à lui ; deux dans son cœur, qui ne lui répondait plus qu'à moitié ; trois dans leur vie, vu qu'il n'était plus entier.
Ils continuèrent pourtant leur aventure, tentant de faire tenir ensemble les morceaux de deux objets brisés - pas si en vain qu'elle aurait pu y croire. Ils tenaient, bancalement, mais ils tenaient encore l'un à l'autre ; et même si quelque chose s'était ébréché, les sentiments les liaient toujours. Pour toujours, âmes jumélées jusqu'à la fin des temps.
Jusqu'à ce qu'il se vide de son sang dans ses bras, mourant pour la troisième fois.

Mais cette fois, personne n'est revenu la chercher. Personne n'a sonné à sa porte jusqu'à ce qu'elle daigne ouvrir, pour la regarder avec toute la misère du monde sur ses épaules. Personne n'est venu, mais surtout, il n'est pas venu. Il l'a oubliée. Abandonnée. Il s'est envolé comme un brouillard délicat, qu'un coup du dos de la main aurait fait disparaître. Parti en fumée.
Alors elle est partie en fumée elle aussi.

ehe fuck la police parce que je suis la police, je me fais un dc ♥️
code du règlement ; N O N



Dernière édition par Dia le Ven 27 Avr - 1:46, édité 3 fois
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Re: DIA △ the wretchedness inside Mer 4 Avr - 23:32

Est-ce qu'on a pas reconnu Trivium ? Ah bah si ~
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Re: DIA △ the wretchedness inside Ven 20 Avr - 2:43

Est-ce qu'on a pas reconnu le retard sur sa fiche ? AH BAH SI
jk je dois vraiment m'occuper de rédiger l'histoire une bonne fois pour toute maiiiis kqdeodlbv pas le timey
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Re: DIA △ the wretchedness inside Lun 23 Avr - 14:24

OUI TU DOIS. PARCE QUE JE VEUX VOIR. EZCFBERDF
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Re: DIA △ the wretchedness inside Jeu 26 Avr - 2:20

J'ai avancé, je continue demain ou quand je peux ;<;
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Re: DIA △ the wretchedness inside Dim 29 Avr - 21:14

VALIDATION ROYALE

Bah c'est qu'on a mit du temps petite salope
Aller tiens t'es validée blubluh Dancing

Bravooooo ! ♥️ Tu mérites actuellement tes cookies de bienvenue et ton baptême de paillettes.
Nous avons l'immense honneur de t'annoncer que ta superbe présentation a été validée par l'équipe, et que tu possèdes ainsi le droit de recenser ton avatar dans le bottin des avatars et ton pouvoir dans le bottin des pouvoirs pour enfin pouvoir jouer~ Tu peux également publier ta fiche de relation et demande de rp dans les relations.
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Re: DIA △ the wretchedness inside

DIA △ the wretchedness inside
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