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Elvyra △ am i beautiful, as i tear you to pieces ?

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Elvyra △ am i beautiful, as i tear you to pieces ? Mer 28 Déc - 0:19

HAIKO ELVYRA FUYUMI
- more than a rose with thorns, i'm a radioactive storm -

 
ft. Azami Kozakura - Kagerou Project

NOM ; Fuyumi
PRÉNOM ; Haiko, mais mieux vaut l'appeler Elvyra
AGE ; 23 - 12/11
SEXE ; Femme
NATIONALITÉ ; Américaine, d'origine japonaise
SEXUALITÉ ; Pansexuelle
SITUATION CONJUGALE ; Libre comme l'air
OCCUPATION ; Libraire dans son petit magasin, avec son chat Nugget
PARTICULARITÉ ; Des mèches et reflets rouges dans ses cheveux

POUVOIR ; illusionist : provoque des hallucinations visuelles et auditives sur n'importe quelle personne de son choix, pour distraire, emprisonner, ou rendre fou
NOMBRE DE MORTS ; 4
CAUSES DES MORTS ; torture, suicide aux médicaments, suicide au rasoir, arme à feu
NUMERO ; 66
NOMBRE D'ELIMINATIONS ; 29
 
a broken theater

 Elvyra, ou la grande veuve noire. Plus féline d'arachnide, elle est svelte et délicate et sent autant le sang que la rose. Sulfureuse et manipulatrice, en dessous de ses airs délicats et bout-en-train. Aussi douce et aimante que vous pourriez la penser en voyant ses manières, elle ne fait que se demander à quelle sauce elle va bien pouvoir vous manger. Elle n'est là que pour ça, sortir quelque chose de vous qui l'intéresse et qu'elle ne possède pas - pas encore. Les cils qui ornent ses grands yeux rouges, qu'elle revêt systématiquement grâce à des lentilles, n'auront pas à battre beaucoup pour exhausser ses souhaits : la séduction est innée chez elle, et elle le sait. Mais sa présence n'a pas que des désavantages, puisqu'elle sait obtenir ce qu'elle veut pour elle elle le pourrait bien pour quelqu'un d'autre, et elle peut être d'agréable compagnie, même si elle serait plus hypocrite qu'autre chose. Elle n'est pas du genre à exprimer de la compassion ou quelque sentiment que ce soit, elle agit machinalement et par envie plutôt que par son cœur. La seule chose qui pourrait éventuellement la toucher serait une offrande à son royal estomac, sinon peu de choses, à part celles qu'elle a décidé qu'elle voulait, ne peuvent l’appâter.

 
the damnation of life(s)


- 1996.
La crasse, le renfermé et la peur, voilà ce que pue cette pièce. On y voit rien, mais le peu de lumière qui passe sous la porte fermée à clé a permis à Elvyra, avec le temps, de voir les murs salis de sang de cette minuscule chambre sans meuble. Dès qu'elle bouge, des chaînes tintent et entravent ses mouvements déjà ralentis par ses os brisés. Des ecchymoses, des plaies qui ne veulent pas se refermer, et que les coups chaque jour ne font qu'empirer. Peut être qu'elle ne survivra plus longtemps ici, peut être que cette torture qui dure depuis déjà trop longtemps, depuis qu'on l'a poussée dans cette voiture et enfoncée dans un avion vers elle ne sait trop où, finira par se terminer en même temps que sa vie. Il y a des pas dans le couloir, elle voit l'ombre passer sous le peu de lumière de la porte, et n'a pas assez de voix même pour geindre. Le verrou claque, les gonds couinent et elle entend la corne crisser dans sa main. Aujourd'hui il est seul, demain il ne le sera peut être plus, encore une fois. Il est l'heure de son sort.

Encore une fois, du sang coule de sa bouche aussi fatiguée que son corps. Elle n'a plus la force de se tenir debout depuis bien longtemps, mais désormais même ramper l'épuise. Ses côtes douloureuses rendent sa respiration difficile, elle passe sa main fragile dans ses cheveux cassés et secs, qui avaient été un jour si doux. Le temps passe ainsi, la douleur augmente sans qu'elle ne le voie ou ne le ressente même, jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle baigne dans une marre de sang poisseuse et à l'odeur de fer encore pire que celle de la pièce. Elle cherche la plaie sur son corps, la douleur revient doucement, et finit par la trouver sur son abdomen nu. Elle va mourir, enfin ? Elle se couche, plaintive, en attendant son sort. Soudain la porte s'ouvre, doucement, délicatement même. Elvyra n'a même plus peur, elle se laisse faire. Mais il n'est pas la pour la faire souffrir, ses gestes sont tellement doux. Il lui parle, la caresse, la prend dans ses bras de ses mains elles aussi tachées de sang. Elle a du mal à voir son visage, tout est flou, elle distingue juste des cheveux aussi doux que l'étaient les siens grâce à sa main et aussi noirs que ceux de sa mère grâce à ses pupilles embrumées. Elle se sent partir, mais elle ne veut plus mourir maintenant. Ce n'est pas juste, non ! Elle essaye de s'accrocher, mais ne peut que sentir les larmes tomber sur ses joues et un baiser d'adieu sur son front.


- 1996.
L'air emplit ses poumons soudainement, l'étouffe. Elle se relève en criant. Ce lit n'est pas le sien, elle n'en a plus depuis longtemps. Elvyra se lève prudemment et avance à tâtons dans la pièce à peine éclairée par la lune. Ce corps n'est pas abîmé, il n'est pas douloureux à habiter ; c'est étrange. Elle se passe la main dans les cheveux, ils sont doux et soyeux. La porte, le couloir. Elle entrebâille chaque porte de cette maison inconnue, jusqu'à ouvrir visiblement celle d'une salle de bain. Elle s'y faufile, fait glisser sa petite main sur interrupteur bordant l’encadrement de la porte, et une ampoule comme elle n'en a pas vu depuis longtemps éclaire la pièce. Le miroir lui montre un reflet qui n'est pas le sien. Elle tombe par terre et couine de douleur. Cela faisait certes sans doute longtemps qu'elle ne s'était pas regardée dans un miroir, mais elle n'avait jamais eu les cheveux blonds et surtout n'avait plus l'air d'une enfant de dix ans depuis quelques temps déjà. Elle fut saisie de sueurs froides, et resta là, assise par terre. Elle se roula en boule. Pourquoi n'était-elle pas morte, et pourquoi était-elle dans ce corps ?

Elle se décida à se lever et à se regarder en face quelques minutes plus tard, et observa ce visage d'enfant qui lui était tout sauf familier. Sa main caressa ces cheveux doux et longs, les fit basculer sur une seule épaule, ce qui découvrit son cou. Elle faillit vaciller encore en voyant un nombre tatoué sur sa peau : 17. Plus que d'avoir ressemblé à ça étant enfant et de toujours l'être, elle avait encore moins souvenir d'avoir été tatouée. Que voulait dire ce chiffre ? Pourquoi elle ? Pourquoi n'était-elle pas enfin morte ? Elvyra céda à la panique, et fouilla sans retenue tous les tiroirs. Ça ne pouvait pas être vrai. Elle devait se réveiller et retourner à la mort, ou à la torture, ou dans ces bras si doux qui l'ont conduite à cette désagréable situation. Elle dénicha une boîte, puis d'autres boîtes de médicaments, qu'elle goba les unes après les autres. Parfois elle les vomissait, puis se les enfonçait de nouveau dans la gorge jusqu'à ne voir encore que du flou, puis du noir.


- 1996.
Ce réveil là fut plus difficile, avec un mal de tête et d'estomac qui donnait le mal de mer et la migraine à la fois. Elle n'y échappa pas, et bien avant d'avoir rampé en dehors du lit, elle régurgita un mélange odorant d'alcool et de cigarette sur le sol. Tout tournait. Elvyra finit par se lever en pensant que le cauchemar n'est pas terminé, mais ne réalisa le fait qu'une enfant ne devait pas vomir une telle substance uniquement quand elle se glissa dans une minuscule salle de bain pour se nettoyer le visage, et vit devant elle une putain à moitié démaquillée. Ce n'est pas un cauchemar, et encore moins un rêve. Elle se démaquilla mieux qu'elle l'était quelques minutes auparavant, et revint dans la pièce où elle s'était levée. Un bordel sans nom. Elle rangeait vite fait, tombait sur des objets plus ou moins douteux, lavait son vomi et diverses traces de drogues en tout genre qui traînaient dans la pièce. L'endroit ne semblait pas bien grand, mais il ferait l'affaire le temps de comprendre ce qu'il se passait.

Après avoir cherché ce qu'il y avait de plus acceptable à porter dans le tas de vêtements de l'appartement, elle mit enfin un pied dehors. Voir tout ça, sentir cet air pur, entendre des rires et ne plus sentir que la douleur d'une cloison nasale endommagée probablement par la cocaïne et d'une gorge rendue rauque par la cigarette, tout ceci lui semblait fabuleux. Le temps qu'elle se réveille, ou arrive vraiment aux portes de la mort, cette vie lui conviendrait sans doute mieux que rien. Elle apprit en passant la porte d'un bar et en s'asseyant au comptoir qu'elle était bel et bien une prostituée, et qu'un de ses soit-disant amis était un habitué de ce bar. Sans qu'elle eut vraiment besoin de faire plus que rester stoïque devant le discours familier et affectueux qu'elle recevait, l'inconnu fondit en larmes et la serra dans ses bras. Elle pensa tout d'abord qu'il était bipolaire et qu'il fallait le laisser se calmer après sa crise, mais elle avait tort. " Tu n'es pas Anita, n'est-ce pas ? Tu es morte et tu as atterrit dans un corps qui n'est pas à toi c'est ça ? " Elvyra le pensa très saoul et ne dit rien, se contenta de sourire et lui affirma que cette pensée était vraiment absurde. Il passa alors sa main dans la nuque blanche de la jeune femme et en dévoila le tatouage, avant d'en dire le motif à haute voix. " 17, hein ? Je croyais que t'étais une Parallel. Raté, t'es une Diakoptis. " Il lui expliqua tout ce qu'elle ne connaissait pas de la ville puisqu'elle n'avait pas eu l'occasion de la connaître jusqu'ici, et tout ce qu'il y avait à savoir sur les Parallel et les Diakoptis. C'était un jeune homme très gentil, un peu lourd mais agréable, pas très beau mais regardable, mais surtout très attentionné. Pendant des jours il ne fit que la suivre et rester avec elle pour la familiariser avec cette vie qu'elle ne connaissait pas, si bien qu'elle se fit à sa présence. Il lui demanda ce qu'elle se souvenait de ses vies précédentes, elle lui raconta tout, la captivité, son bourreau et ses hommes, son sauveur, sa courte vie d'enfant. Bradley était vraiment devenu quelqu'un de très cher à ses yeux, plus qu'à ceux de l'ancienne propriétaire de son corps visiblement.

Une vie de luxure, de prostitution et des drogues dans lesquelles elle avait baignées dès son réveil et dès sa rencontre avec Bradley. Elle s'était mit en tête de retrouver l'homme de la chambre, quand elle était morte la première fois, qui lui avait donné envie de ne plus mourir. Elle se lança à sa recherche dans tout Pittsburgh, s'enfonçant lentement dans une douleur sentimentale profonde et visiblement sans fin, encore plus douloureuse que celle pour laquelle elle recherchait cet inconnu. Son cœur était lourd de regrets, et c'est à ce moment qu'elle découvrit son pouvoir : quand elle n'avait plus rien, plus l'envie de vivre, même plus Bradley qui pour une raison dont elle ne se souvenait même plus l'avait laissée ; elle se mettait à manipuler plus qu'il n'en fallait pour assouvir des pulsions de rage et de manque que même la drogue ne pouvait combler. Jusqu'à un soir déraper, entre une gueule de bois et un bad trip, avec une lame sur ses veines.


- 2007.
Au début, elle ne comprit même pas pourquoi elle n'était plus dans le corps qu'elle se souvenait avoir occupé pendant ces dernières années. Même elle ne pouvait dire combien de temps cela avait duré, elle avait visiblement perdu la boule entre la coke, l’héroïne, l'alcool, et tout le reste. Pour la première fois depuis longtemps, elle se mit à pleurer en s'en rendant pleinement compte. Tout ce vide dans sa poitrine lui semblait si lourd pourtant. Qu'était-il devenu de Bradley ? Pourquoi était-elle encore dans un nouveau corps ? Avait-elle retrouvé l'inconnu ? Machinalement, elle se fit à cette vie où elle était la grande sœur d'une famille explosée. Elle avait l'impression de jouer un rôle, n'ayant jamais eu une telle famille dans n'importe laquelle de ses incarnations, mais s'y habitua. Sa vie se stabilisa, elle continuait de chercher l'inconnu qui l'avait poussée à se réincarner une quatrième fois, quand elle ne se concentrait par sur ses études ou sa petite sœur ; pendant des années elle crut enfin pouvoir mener une vie normale, une existence pas douce mais agréable, une vraie vie. Mais cette histoire de chiffre tatoué et de Parallels à éliminer la préoccupait beaucoup, et c'est sans doute cela qui déclencha de nouveau sa folie.

Elle perdit le contrôle, pas peu à peu mais soudainement, et elle agissait soudainement partout par pulsions. Elle quitta la maison, quitta sa petite sœur d'emprunt, et devint mercenaire.  Il y avait en elle une pulsion qu'elle ne pouvait taire, une pulsion de mort qui ne s'appliquait plus à elle mais à ces vermines humaines ; à ces gens qui l'avaient torturée, violée, massacrée, à ses monstres qui l'avaient consommée comme elle avait consommé la drogue et l'alcool, à ces porcs qui avaient usé de son corps pour lui permettre de subsister à Bradley qui l'avait abandonnée, à cet inconnu qui ne voulait plus se montrer. Elvyra était hantée un peu plus de jour en jour par ce souvenir fantomatique de douceur, de soin, d'apaisement dans la mort. Elle n'avait jamais retrouvé cet apaisement, pas même dans la paix familiale de cette vie. Elle avait besoin de détruire, de broyer, de réduire à néant pour se sentir à nouveau exister. Et c'est ce qu'elle fit. Son objectif n'était pas de tuer des Parallels, pas plus que d'autres Diakoptis ou des humains lambda, des Continuum, mais de tuer cette sale race qu'était la race humaine. Peut être espérait-elle se tuer en faisant tout ça, se tuer une bonne fois pour toutes ; hélas le fait qu'elle ne puisse pas définitivement disparaître la faisait encore plus tourner en rond. Elle oscillait entre un cycle de drogue et de prostitution à nouveau, et un cycle maladif de torture, de meurtre, de condamnations à mort. Elle aussi était condamnée, mais à vivre ; peut être que condamner ainsi à la fin de l'existence était, en soi, apporter la paix à ses yeux.

La proie de ce soir d'hiver n'était pas des plus curieuses, ni des plus satisfaisantes à première vue. Elle le suivait depuis un moment déjà, mais quelque chose en lui l'attirait tellement ; comme un champ magnétique. C'était ça qui l'intriguait le plus, sans doute, et c'est sûrement pour cette raison qu'elle l'aborda. Elle ne le regratta pas en voyant ces yeux bleus, elle ne les avait vus que flous la première fois, mais rien ne l'empêcha de retrouver l'inconnu qu'elle cherchait depuis des années. Ses traits ne semblaient pas les mêmes, mais il avait les mêmes cheveux d'ébène dont elle se rappelait. Sans qu'ils aient besoin de dire quoi que ce soit, ils se reconnurent et Elvyra se sentit apaisée, enfin, dans les bras de ce Parallel lui aussi usé par ses vies. Tout semblait doux, agréable. Elle se souviendra toujours de ce moment de bonheur, avec ses doigts sur sa joue, avant le désastre. Des balles perdues d'un combat de rue.
- " Cours Vy, cours ! '
- " Mais même si on meurt, on se retrouvera. "
- " Non Vy. J'suis déjà mort ainsi. "
Pan.


- 2015.
Encore un réveil dans un endroit inconnu, en silence, sans surprise. Le gout de la perte était amer, et laissait derrière lui un sentiment de vide qui rendait tout les autres ressentis presque inexistants. Elle se plaisait alors à combler le vide de son énième existence avec de la lecture, du jeu, de la nourriture. Elle personnalisa ce corps qui lui était donné, lui fit violence pour lui donner l'image qu'elle aurait aimé avoir pour lui. Elle se mit à jouer avec le feu, avec les gens, avec les vies, en pleine conscience. Elle ne perdait ni la vie ni la mort, mais perdait son humanité si lentement qu'elle ne la voyait plus. Il lui manquait, Void, elle l'avait connu si peu et il l'avait tant marqué, plus encore qu'un coup de foudre, plus que ses quatre autres vies ; plus que le 66 dans son cou, qui lui dictait de tuer de ses semblables pour enfin se libérer. Le voulait-elle vraiment ? Elle était perdue entre le vide d'une nouvelle existence, et celui laissé par Void. Jamais personne n'avait aussi bien porté son nom, sans aucun doute.

" I am standing by your side
Your struggle makes you beautiful
Out of hell we will climb "

 
PSEUDO ; Soranyan, Kuroisora, Opaline. C'est variable.~
 AGE ; 17 soon
 DÉCOUVERTE ; WELL I MADE IT ?
 COMMENTAIRE ; NO bruh
CODE ; auto-validation, fuh.
 BLABLA ; brah pls stawp
Elvyra △ am i beautiful, as i tear you to pieces ?
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